Histoire et Patrimoine

Présentation de la commune

 

  • Population : 1 117 hab ( au 1er janvier 2020 )
  • Superficie : 1 142 ha
  • Habitants : Mafous
  • Altitude : 393 m
  • Origine du nom : Mortuus-Fons

La commune fût citée la première fois dans les écrits en 1036 sous la dénomination «Montana» et prendra l’orthographe de «Morfontaine» à la fin du 18ème siècle.
La plus ancienne écriture du nom de la commune est MORT-FONTAINE (ordonnance de Henri III, comte de Bar). Cette orthographe répond au nom latin du village MORTUUS-FONS, c’est à dire FONTAINES MORTES.
On appelle “MORTES” dans plusieurs régions de la Lorraine, des mares qui ne sont alimentées par aucune source visible
Le village se démarque surtout au 20ème siècle suite à l’implantation d’une ligne de défense de la frontière pendant la seconde guerre mondiale.

L’Eglise Saint Donat

Construite au début du 18ème siècle (1745), cette église fut entièrement brûlée, comme le village, durant la première guerre mondiale. Elle fut restaurée dans les mêmes dimensions qu’à l’origine en 1922. Elle est aujourd’hui décorée de neuf magnifiques vitraux. Le plus impressionnant est celui de la baie axiale du chœur qui représente l’incendie de l’église et des maisons environnantes, le désarroi de la population en fuite le 7 août 1914 et la présence des allemands dans le village.

Le Lavoir-tunnel

Ce lavoir, de type lavoir-tunnel, fut édifié en 1831. L’herbe qui le surplombe est destiné à protéger la maçonnerie des intempéries et des écarts de température.

Le Calvaire

Dressé en bordure de la route de Villers La Montagne, ce calvaire a été érigé au début du 19ème siècle. Sous les bras de la croix sont représentés Sainte Catherine et Saint Louis, les patrons des donateurs. Cette œuvre naïve et touchante a été classée Monument Historique en 1930 à la demande du Président de la République Albert Lebrun, originaire de Mercy-Le-Haut.

Les Cités de Morfontaine

Ce camp édifié en 1934 avait pour mission d’assurer en arrière de la ligne Maginot une structure de casernement pour les troupes françaises. Loué dès 1946 à l’Union des Mines et de la Métallurgie afin d’y loger les ouvriers des aciéries de Longwy, il devait passer dès 1975 dans le domaine communal suite à diverses conventions avec Usinor.